And we all live in yellow submarine | Marion Foy

« Bonjour !
Je m'appelle Marion Lawrence Foy et l'on me surnomme Le Fantôme. Je suis né le 19 Juillet 1994 à Lieu de naissance, ce qui me fait 20 ans. Je suis un Homme. Je suis Bisexuel et actuellement Célibataire. Mon principal défaut est de trop intérioriser et ma qualité majeure est d'être à l'écoute. »

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Mon patient est aussi beau qu'un ange. Même moi qui suis marié, j'ai des difficultés à ne pas laisser balader mon regard sur ce corps étrange. Il est aussi blanc que neige, sa peau est aussi douce que celles d'une pèche. Le contacte de sa main sur la mienne, pourtant hydratée tous les jours, me fait jalouser. Il ressemble à un enfant, avec le visage rond, les lèvres pulpeuses et de long cils blancs qui ont pourtant l'air inexistant. Cet homme respire la fragilité. Son sourire est mal assuré, il semble porter quelque chose de brisé en lui. J'aimerais tant découvrir quoi, mais ses confidences me parviennent qu'au compte gouttes. Ses ongles sont courts, il se les ronge dès que quelque chose va mal. Et Dieu sait que beaucoup de choses vont mal, chez lui. C'est un petit bout d'homme, ne dépassant pas le mètre quatre-vingt. Et ses yeux ! Ah ses yeux... Les miens pourtant très beau ne font que pâles figures face aux siens. Bleus, d'un bleu extrêmement clair qu'ils en sont presque translucides.
Assis, mon patient a des difficultés à se tenir droit. Il est voûté, les épaules recroquevillées, comme si il voulait se protéger de quelques choses, ou de quelqu'un. Ses yeux sont souvent vague, son sourire souvent rêveur. Mais mon patient est maigre, terriblement maigre pour une personne aussi belle qu'un ange. Ses cotes sont saillantes, ses épaules pointues. Il m'a avoué, qu'il avait des difficultés à manger, lorsqu'il était seul. Il oubliait, aussi, parfois. Ça l’amenait à des pertes de connaissances.

Votre description psychologique doit faire au moins 160 mots.

Maior pars mortalium, Pauline, de naturae malignitate conqueritur, quod in exiguum aeui gignimur, quod haec tam uelociter, tam rapide dati nobis temporis spatia decurrant, adeo ut exceptis admodum paucis ceteros in ipso uitae apparatu uita destituat. Nec huic publico, ut opinantur, malo turba tantum et imprudens uulgus ingemuit; clarorum quoque uirorum hic affectus querellas euocauit. Inde illa maximi medicorum exclamatio est: "uitam breuem esse, longam artem". Inde Aristotelis cum rerum natura exigentis minime conueniens sapienti uiro lis: "aetatis illam animalibus tantum indulsisse, ut quina aut dena saecula educerent, homini in tam multa ac magna genito tanto citeriorem terminum stare." Non exiguum temporis habemus, sed multum perdidimus. Satis longa uita et in maximarum rerum consummationem large data est, si tota bene collocaretur; sed ubi per luxum ac neglegentiam diffluit, ubi nulli bonae rei impenditur, ultima demum necessitate cogente, quam ire non intelleximus transisse sentimus. Ita est: non accipimus breuem uitam sed fecimus, nec inopes eius sed prodigi sumus. Sicut amplae et regiae opes, ubi ad malum dominum peruenerunt, momento dissipantur, at quamuis modicae, si bono custodi traditae sunt, usu crescunt: ita aetas nostra bene disponenti multum patet. Quid de rerum natura querimur? Illa se benigne gessit: uita, si uti scias, longa est.

Votre histoire doit faire au minimum 310 mots.

- Savez-vous pourquoi vous êtes là, Monsieur Foy ?
- Non, je.. je ne sais pas.
Un malaise se crée entre les deux hommes. L'albinos lève son regard vers le Noir.
- Si, si je m'en souviens. Je n'ai pas écouté Maman.
- Expliquez moi.
- Maman disait toujours qu'il faut vivre sa vie. Carpe Diem. Cueille le jour. Ce n'est pas nous qui devont choisir quand s'en aller. Je ne l'ai pas écoutée.
- Parlez-moi de votre mère, Marion.
- Maman est quelqu'un que l'on n'oublie pas. Vous voyez, les Pin-Up dans les films d'époque ? Elle est comme ça, Maman. C'est un démon, elle est connu dans tous les meilleurs restaurants de la ville. On l'appelle Velvet Panther.
- Velvet Panther, votre mère ?!
L'homme hoche la tête, surpris. Ca explique alors pourquoi ce Nephilim a pu avoir un rendez-vous avec Lui, puissant psychiatre de la Haute Société. Sa main sombre vient délicatement caresser le front du perroquet noir appuyé contre sa barre en bois, sur le bureau.
- Oui. Je sais ce que vous pensez. Je ne suis qu'un sale Nephilim, je dois polluer votre oxygène. J'ai pas voulu être ici, dites moi et je pars.
- Non, vingts séances sont payées, jeune homme. Je suis un homme de parole. De plus, l’hôpital les a prescrit, ces séances.